De nos jours, la préservation de la biodiversité est une cause importante à défendre. De nombreuses organisations et personnes publiques essaient de faire réagir la population sur une situation qui présente encore des solutions.
La vallée de la Maurienne regorge d’espèces florales, certaines d’entre elles sont plus protégées que d’autres. Des espèces comme : le Sabot de Vénus, la Linnée Boréale, le Chardon bleu et la plus inquiétante de toute la Laîche des Glaciers. Toutes ces espèces sont vulnérables et observables entre 1 000 et 2 500 mètres d’altitude, cela varie en fonction des différentes variétés.
Le Sabot de Vénus est une espèce catégorisée (NT) soit quasi menacée ou peut être menacée si aucune réglementation n’est mise en place. Tout comme le Sabot de Vénus, le Chardon bleu est elle aussi certifiée (NT) donc en forte diminution. D’autres sont quant à elles plus préoccupantes, la Linnée Boréal et la Gentiane à calice renflé sont dites “vulnérables”, (VU). Autrement dit, elles encourent un risque d’extinction dans la nature. Et enfin, il y a la Laîche des Glaciers qui est à ce jour la plus inquiétante, c’est une espèce rare et spéciale au secteur de la Maurienne. Celle-ci pousse entre 2 400 et 2 500 mètres, elle est actuellement en “Danger critique” d’extinction en milieu naturel. Ces cinq espèces florales sont également catégorisées (PN), “Interdiction de destruction, colportage ou mise en vente sur tout le territoire Français, de toute partie de la plante. ” Une flore très riche mais aussi très menacée.

© serge
Les espèces protégées dites de préoccupation mineure
Réparties sur 120 km, soit la plus grande vallée des Alpes, de nombreuses espèces jonchent le sol. Toutes les espèces protégées les moins préoccupantes sont d’office catégorisées (LC), soit “préoccupation mineure”. Auxquelles peuvent s’ajouter d’autres statuts de conservation. L’ensemble des variétés suivantes sont dites de préoccupation mineure. La Bruyère des neiges, la Campanule du Mont-Cenis, la Pensée du Mont-Cenis, la Renoncule des Glaciers, le Saxifrage à feuilles opposées et la Pédiculaire du Mont-Cenis ne sont pas considérées comme des espèces en danger d’extinction.

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Comme expliqué précédemment, d’autres variétés sont elles aussi classées (PN), en plus d’être catégorisées (LC). L’Androsace des Alpes et la Pulsatille de Haller font partie de ces deux catégories. Elles sont juste protégées mais pas en danger d’extinction.
Les deux dernières espèces évoquées sont des espèces comestibles, l’Edelweiss et la Génépi. Classifiées comme (RC), ces plantes sont réglementées au niveau de la cueillette dans les Hautes-Alpes. L’Edelweiss est utilisé en pharmacie pour ses propriétés antioxydantes. Quant à la Génépi, elle peut être consommée sous forme de liqueur.

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Les réglementations qui les encadrent
L’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), créée en 1964, s’occupe de “l’inventaire mondial de l’état de conservation global des espèces végétales et animales”. Toutes les espèces sont répertoriées en neuf catégories, qui sont elles déterminées par des critères spéciaux.
- Espèces disparue (EX) : une espèce est déclarée éteinte lorsque toutes les études menées ont déterminé que le dernier spécimen est mort.
- Espèces disparue, mais vivante en élevage (EW) : il n’en existe plus aucun spécimen dans la nature, mais seulement des individus en captivité ou culture.
- Espèce en danger critique d’extinction (CR), Espèce en danger (EN), Espèce vulnérable (VU), Espèce quasi menacée (NT) : elle est confrontée à un risque extrêmement élevé d’extinction à l’état sauvage.
- Données insuffisantes (DD) : lorsqu’on ne dispose pas d’assez de données pour évaluer directement ou indirectement le risque d’extinction en fonction de sa distribution et/ou de l’état de sa population.
- Non évalué (NE) : lorsqu’elle n’a pas encore été confrontée aux critères.
- Préoccupation mineure (LC) : le risque de disparition de métropole est faible.
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Certains critères sont indépendants de cette organisation et sont institués par le gouvernement français comme : (PN) qui signifie que l’espèce est protégée au niveau national ou (RC) qui indique que la cueillette de cette espèce est réglementée dans les Hautes-Alpes.

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Réserves et parcs destinés à leur protection
En Savoie Mont Blanc il existe, “Un parc national, deux parcs naturels régionaux” mais aussi de nombreuses réserves et zones protégées, de quoi découvrir les espèces à protéger. Vous avez la possibilité de les observer dans leurs milieux naturels, dans des parcs ou des réserves naturelles. Le premier parc créé en France, fut le Parc National Français, la Vanoise. Le domaine de la Savoie accueille aussi deux Parcs naturels régionaux : le Parc naturel régional des Bauges et le Parc naturel régional de la Chartreuse.
Ils attirent de nombreux touristes amateurs d’espaces sauvages et de loisirs montagneux.
Le Parc National, la Vanoise est un parc situé entre les vallées de la Tarentaise et de la Maurienne. Réparti sur environ 530 km2, cet espace naturel accueille une trentaine d’espèces animales et une vingtaine d’espèces végétales.
Le Parc Naturel Régional des Bauges regroupe 67 communes dont 41 en Savoie et 21 en Haute-Savoie. Étendu sur une superficie de 90 000 hectares, ce parc accueille environ 1 600 espèces végétales et de nombreux animaux dont 150 oiseaux.
Le Parc Naturel Régional de la Chartreuse se partage entre le département de l’Isère et celui de la Savoie. Il couvre une superficie de 76 700 hectares et détient de nombreux patrimoines. Notamment, le patrimoine naturel avec 28 espèces végétales et 43 animales.
À travers vos randonnées pédestres, des villages de montagne cultivent et protègent des jardins botaniques. En Maurienne, à la forêt du Sappey à Jarrier se trouve un jardin pédagogique fléché qui répertorie les espèces.
NEIGESOLEIL organise avec des professionnels des sorties à la découverture de la nature.